Déontologie
- – La qualité, la crédibilité du média et donc la croissance de son audience, sont directement liées à notre respect scrupuleux de l’éthique professionnelle dans tous les domaines. De la vérification des sources à l’exactitude des citations et de la mention explicite des origines de nos informations.
- – Cet effort de vigilance n’implique aucune « normalisation », ni uniformisation conduisant à la perte de notre identité journalistique.
- – L’éthique professionnelle commence par le respect des règles élémentaires, connues de tous et que nous nous contentons de résumer sans prétendre à l’exhaustivité :
- – Toute information est rigoureusement sourcée. L’usage des sources anonymes est l’exception et non la règle.
- – La protection légitime d’une source et le « secret professionnel » de chaque journaliste ne sauraient s’appliquer à l’intérieur de la rédaction vis-à-vis des responsables de celle-ci et dans le strict respect réciproque du travail de chacun, dès lors que l’information publiée est de nature à engager la responsabilité juridique du média.
- – L’usage d’informations, en tout ou partie, publiées préalablement par d’autres journaux, implique la mention claire de cette publication, y compris qu’il s’agit des agences de presse ou de sites web, et ce dès lors qu’il ne s’agit pas d’informations à caractère officiel considérées comme étant du « domaine public ». De même, les synthèses rédigées à partie de dépêches d’agences doivent être signées comme telles, associées le cas échéant à la signature d’un rédacteur, s’il y ajoute une information originale.
- – Une citation directe, entre guillemets, dès lors qu’il ne s’agit pas de textes ou de discours publics, implique que le journaliste a personnellement recueilli les propos cités en la forme. L’emprunt de citation à d’autres médias (journaux, agences, sites…) doit être explicitement mentionné. Dans tous les autres cas, l’usage de citations collectées de seconde main doit être banni.
- – Une « bonne » information est nécessairement contradictoire. La mise en cause d’une personne, d’une collectivité, d’une institution – française ou étrangère – entraîne selon la loi, l’ouverture d’un droit de réponse. Mais en deçà de cette considération, l’exercice même de notre liberté d’écrire et d’informer suppose dans tous les cas de solliciter la réaction des personnes ou des institutions mises en cause dans le média . Les explications convaincantes ou non, les justifications voire le démenti pur et simple de nos interlocuteurs n’obligent pas nécessairement à modifier l’information que nous publions. Nous ne devons pas moins en faire clairement état.