French Touch : 10 milliards d’euros déjà engagés, 20 milliards visés d’ici 2030

Le plan entre dans une nouvelle phase après cinq années de déploiement. Bpifrance présente les principaux résultats en amont de son évènement dédié aux industries culturelles, We Are French Touch.

Le salon We Are French Touch édition 2024

À l’occasion de la 5e édition du salon We Are French Touch (auquel Billboard France s’associe via une conférence dédiée aux créateurs de contenus devenus artistes), Bpifrance présente un point d’étape du plan French Touch, lancé en 2020 pour soutenir la transformation des industries culturelles et créatives (ICC).

Le plan s’adresse ainsi aux entreprises de la filière — musique, audiovisuel, jeu vidéo, mode, design, spectacle vivant — en s’appuyant sur un continuum d’outils allant de la garantie de prêts au capital-investissement. Il a pour but affiché de renforcer la présence internationale des acteurs français et de structurer un accompagnement sectoriel coordonné avec les ministères concernés et les opérateurs publics.

Un dispositif de financement monté en puissance

Depuis 2020, 10 milliards d’euros ont été engagés au profit de 20 000 entreprises des ICC. Les financements se répartissent entre 5,5 milliards d’euros en co-investissement, 1,8 milliard de garanties sur prêts bancaires, 1,3 milliard au capital, 726 millions d’aides et de prêts, et 716 millions pour des projets innovants issus de France 2030. Bpifrance indique également avoir soutenu 19 programmes sectoriels et accompagné 18 promotions de start-up culturelles.

Le prochain cycle prolonge cette trajectoire, avec un objectif de 20 milliards d’euros mobilisés d’ici 2030. La stratégie repose sur la consolidation de la plateforme French Touch, qui réunit aujourd’hui les actions publiques destinées aux ICC. Le dispositif doit permettre d’amplifier le positionnement international des entreprises françaises, en particulier dans les segments en croissance comme l’audiovisuel, le jeu vidéo ou les industries de la mode et du luxe.

Bpifrance prévoit également de maintenir une coordination étroite avec les ministères de la Culture, de l’Économie et des Affaires étrangères, ainsi qu’avec les opérateurs comme le CNC et l’Institut français.