Arthur de Rohan-Chabot nommé Directeur Général de la SPPF
Le Conseil d’Administration de la SPPF (Société des Producteurs de Phonogrammes en France) annonce la nomination d’Arthur de Rohan-Chabot comme Directeur Général. Ce dernier prendra ses fonctions le 1er mai afin de succéder à Jérôme Roger qui quitte ses fonctions après 30 ans à la tête de l’organisation. À 35 ans, Arthur de Rohan-Chabot intègre la SPPF, après avoir commencé son parcours professionnel chez Deezer avant de rejoindre la Sacem et enfin le ministère de la Culture.
De Deezer à la SPPF, une expérience riche et diversifiée
Avant sa nomination, Arthur de Rohan-Chabot occupait le poste de délégué aux entreprises culturelles et chef du bureau de l’industrie musicale à la DGMIC, au sein du ministère de la Culture. Il y était responsable des politiques publiques liées à la musique depuis 2019. Arthur de Rohan-Chabot travaillait auparavant chez Deezer de 2014 à 2017 où il gérait les relations avec les producteurs indépendants, avant de rejoindre la Sacem en tant que chargé de développement digital.
Diplômé de Sciences-Po Paris et d’un master d’HEC Paris, il enseigne à la Sorbonne depuis 2023. Dans ses premiers propos, Arthur de Rohan-Chabot exprime sa gratitude pour la confiance accordée par le Conseil d’Administration et souligne l’importance des producteurs indépendants pour la diversité musicale et l’économie culturelle de la France.
Je suis honoré de m’engager à leur service à l’heure où le secteur musical et le droit voisin font face à des défis historiques. Je salue le travail accompli par Jérôme Roger à la tête de l’organisme.
Arthur de Rohan-Chabot
Jérôme Roger : 30 ans d’engagement à la SPPF
Le départ de Jérôme Roger, après trois décennies à la direction de la SPPF, marque un tournant. Sous sa direction, l’organisation a traversé des transformations majeures dans l’industrie musicale, avec la montée du streaming et l’émergence des droits voisins. Jérôme Roger a joué un rôle clé dans la mise en place de lois et de mesures de soutien à la production musicale. On retient notamment la loi Hadopi et le crédit d’impôt à la production phonographique. Pascal Nègre, Président de la SPPF déclare : » Qu’il soit chaleureusement remercié pour ces accomplissements et je lui souhaite le meilleur pour la suite » . Jérôme Roger remercie ses collaborateurs : « Je tiens en particulier à remercier chaleureusement tous les présidents avec qui j’ai eu la chance de collaborer […] Notre métier doit beaucoup à la plupart d’entre eux. Je souhaite longue vie aux producteurs indépendants ainsi qu’à la SPPF » .
